un masque FFP2

Autodéfense sanitaire en temps de pandémie

La pandémie de COVID-19 n’est pas terminée.

La majorité de la population a simplement décidé de faire comme si ce n’était plus un problème, en prétextant qu’il y avait des vaccins maintenant, en feignant d’ignorer l’existence des répercussions à long terme, en se rassurant que ça ne concerne que les personnes fragiles (et qu’après tout les fragiles peuvent bien crever), bref en se vautrant dans le déni et l’eugénisme. La désinformation règne tellement qu’il est même difficile de trouver des médecins avec les yeux en face des trous.

La réalité est que le COVID-19 est toujours un danger majeur, que les retombées d’infections répétées sont, de ce que l’on sait à l’heure actuelle, extrêmement dangereuses. De nombreuses personnes jeunes et précédemment en excellente santé font “mystérieusement” des crises cardiaques. Il n’y a pas besoin d’être à risque pour potentiellement subir des conséquences graves à la suite d’une infection !

Quand bien même, protéger les plus vulnérables devrait être un motif suffisant pour continuer à prendre des précautions élémentaires…

Je comprends aisément que la plupart des gens n’aient pas envie de flinguer leur vie sociale en continuant à s’isoler ; l’isolation est en soi un danger, je le concède. Cependant, continuer de masquer dans les pharmacies, les cabinets médicaux, et les transports où l’on va statistiquement forcément tôt ou tard côtoyer quelqu’un de malade, ce n’est quand même pas la mer à boire. Je pense que même si l’on limitait le fait de masquer aux périodes symptômatiques, c’est-à-dire quand on se sent un peu plus fatigué·e, que l’on tousse, que l’on se mouche ou autre, cela serait déjà un pas en avant.

Alors comment continuer à vivre en temps de pandémie, alors que quasiment tout le monde a cessé de porter un masque ? Voici quelques suggestions. Ce n’est pas exhaustif bien sûr, n’hésitez pas à laisser en commentaires vos propres observations.

Les masques

Les masques en tissu sont inefficaces et ne sont plus recommandés depuis des lustres. Les masques chirurgicaux les plus légers ne servent quasiment à rien contre le COVID-19 ; pour bénéficier d’une réelle protection, il y a besoin de porter un FFP2 ou un FFP3.

Personnellement, je porte un FFP2 dans la vie courante (en boutique, dans les transports), mais si j’ai un long trajet en train ou que je sais être malade ou côtoyer de près quelqu’un de malade plus de quelques minutes, je vais opter pour un FFP3 ; plus confortable sur la durée.

Ça peut paraître bête, mais ça fait une différence pour moi de pouvoir porter des masques jolis, au moins de temps en temps. Selon mon humeur j’aime bien porter un FFP2 noir, fleuri, ou coloré. Je pense que c’est important de ne pas sous-estimer l’influence de ce genre de détails ! C’est souvent pesant d’être considéré comme un extra-terrestre dans l’espace public en masquant, et ce n’est pas franchement agréable de porter un masque en général. En mettre un avec un tout petit plus d’enthousiasme parce qu’il est chouette visuellement, ça peut vraiment aider !

L’isolement post-exposition

Je vis en colocation, et la personne avec qui j’habite est plus à risque que moi. Nous souhaitons évidemment limiter les chances de nous contaminer mutuellement en cas de prise de risques. Lorsque je voyage, je porte un masque dans les parties communes à mon retour pendant quelques jours, et je fais des autotests afin de m’assurer de ne pas être malade. Une fois que suffisamment de temps a passé (en général une petite semaine si je suis asymptômatique), on peut démasquer et revenir à notre fonctionnement “normal”. Mon colocataire procède de même si c’est lui qui revient de voyage.

En procédant ainsi, nous avons plusieurs fois évité de contaminer l’autre personne ! Cela vaut donc largement le coup de s’organiser.

Si le test COVID-19 est positif, on s’isole le temps de se remettre ; on s’organise afin que la personne malade ait le moins besoin possible de sortir de sa chambre, en amenant les repas et en prenant en charge les corvées différemment. Nous faisons aussi le maximum pour que la personne malade puisse se reposer et ne pas recommencer trop brusquement ses activités, même une fois remis. En effet, forcer alors que l’on est malade ou que l’on vient d’être malade du COVID-19 rend a priori plus hautes les chances de développer des séquelles à long terme.

La purification de l’air

Investir dans un purificateur d’air peut être une bonne idée, surtout si vous n’habitez pas seul·e. Il en existe des plus petits si vous avez un espace limité et/ou si vous voulez pouvoir le changer de pièce.

Par exemple, avec mon colocataire nous avons un purificateur d’air plutôt gros dans la pièce à vivre. Il en possède aussi un de plus petite taille. Lorsque l’un de nous deux est malade ou pourrait l’être, on peut positionner le purificateur d’air dans la salle de bains avant de prendre une douche pour limiter les risques.

Les purificateurs d’air ne permettent pas de se passer de masques, mais c’est un excellent complément. Aérer régulièrement est aussi une bonne idée, bien sûr.

Les bains de bouche

Il a été étudié que les solutions pour bains de bouche au chlorure de cétylpyridinium auraient la capacité réduire la charge virale du COVID-19 de 99,9 % en moins d’une minute. Cela vaut donc le coup de s’en procurer ! Il en existe de grands et petits formats, il est donc possible d’en emporter avec soi au quotidien ou en voyage assez facilement.

L’entraide

On n’est pas des îles, on a besoin les un·es des autres et l’entraide est cruciale. Trouvez les pôles d’autodéfense sanitaire locaux, ou créez-en un si vous le pouvez ! Ne sous-estimez pas la force du collectif et du soutien mutuel. Ça fait une énorme différence dans des circonstances traumatogènes de constater que l’on est pas seul·e.

Si cela vous est accessible, je vous encourage à ne pas vous isoler excessivement ! Lors des trois premières années j’ai énormément limité mes activités, et j’ai vu des impacts détrimentaux sur ma santé. J’ai arrêté certaines activités, comme la nage, jusqu’à nouvel ordre, mais j’en ai commencé d’autres afin de continuer à côtoyer des gens et socialiser ; simplement, je prends des précautions afin de limiter les risques. Vous pouvez vous rendre à une activité en groupe en masquant, et même si ce n’est pas simple, dans certains cas cela sera plus chouette que de rester solo tout le temps. Lorsque le temps le permet, il est possible de se voir en extérieur, ce qui est moins risqué qu’en intérieur. Les picnics sont une chouette option !

Si vous êtes isolé·e parce qu’à risque, je vous encourage vivement à développer le plus possible le contact avec d’autres personnes en mesure de comprendre vos difficultés. Pouvoir rejoindre des groupes en ligne, comme des serveurs Discord, peut vous épauler si vous n’avez pas un bon entourage de visu.


J’espère que cet article aura pour fournir des informations aidantes. N’hésitez pas à laisser un commentaire si vous avez des remarques ou questions. Vous pouvez aussi y partager ce qui vous encourage ou vous apporte de la joie pendant cette période compliquée !

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